La justice sociale et le changement climatique sont deux processus qui doivent pouvoir s’accompagner l’un l’autre. Peut-être devrions-nous commencer à comprendre qu’elles ne sont en fait pas séparées. Il s’agit d’une seule et même chose.
Kim Geheb, coordinateur du volet central de la LFF
Alors que 2023 prend de l’ampleur, nous revenons sur les leçons apprises et nous nous réjouissons de la mise en œuvre.
Commençons par vous écouter. Pourriez-vous consacrer 20 secondes à répondre anonymement à deux questions rapides ? Nous, la composante centrale, voulons nous assurer que nous fournissons des outils que vous pouvez utiliser, afin que votre retour d’information soit important.
Merci de votre attention ! C’est maintenant à notre tour de vous faire part de nos commentaires :
La COP27 allait toujours être critiquée pour son côté « bla-bla ». Lors de son ouverture à Sharm El Sheik, en Égypte, fin novembre, de sérieuses questions ont été soulevées à juste titre sur les droits de l’homme et la justice sociale : ceux qui se préoccupent de la prévention des catastrophes climatiques se révèlent aveugles à la justice sociale, ont fait valoir de nombreuses personnes.
Nous sommes entrés dans la danse et avons organisé une session sur la gestion intégrée des paysages lors de l’un des événements parallèles de la COP27 : GLF Climate 2022. Le résultat a été un regard riche sur notre situation actuelle, notre passé, les leçons tirées et les processus de réflexion dans lesquels nous devrions nous engager de toute urgence.
Voici ce que nous en avons retenu et que nous pensons qu’il serait utile de méditer en vue d’une mise en œuvre en 2023.
CONNAISSANCES
Notre meilleur aperçu d’ILM à ce jour
Cora van Oosten est une praticienne du paysage extrêmement expérimentée, avec 25 ans d’expérience pratique sur le terrain : elle et son équipe de l’université de Wageningen, aux Pays-Bas, travaillent à la gestion, à la gouvernance et à la restauration des paysages d’une manière économiquement viable et socialement acceptable. C’est une bonne base en la matière, n’est-ce pas ?
Sa présentation a donné un aperçu perspicace de l’ensemble du contenu de l’ILM. (Si vous ne regardez rien d’autre, regardez celui-ci). Avec des illustrations pleines de caractère, elle va droit au but et explique ce qu’il faut faire – sortir de l’informalité, exploiter les forces et mobiliser les capacités des différents acteurs. Et des rôles de passerelle que le GIP peut jouer.
L’intégration, a-t-elle précisé dans son exposé, ne concerne pas seulement les secteurs mais aussi les échelles.
Les capacités institutionnelles permettent aux acteurs non seulement de rester au niveau très local et de trouver les techniques, les outils et les instruments nécessaires à l’amélioration des paysages, mais aussi de faire remonter ces actions locales vers des niveaux d’influence plus élevés, vers des niveaux officiels locaux et même vers des niveaux officiels supérieurs où elles peuvent entrer dans le monde des politiques et redescendre – et c’est ce que certains aiment appeler l’échelle.
Dr Cora van Oosten
PROJET VOIX
Nos voix du terrain se sont révélées être un chœur : tout en donnant un aperçu de leurs projets sur des continents complètement différents, nos orateurs d’Afrique et d’Amérique latine ont souligné à nouveau la centralité des forums multipartites dans l’approche de l’ILM. L’architecture de la MSF dans les présentations de Miriam Seeman et d’Abena Woode était impressionnante dans la mesure où elle cherchait à structurer les dialogues au niveau du paysage tout en tenant compte des tendances et des données biophysiques.
LEAN au Ghana
Abena Woode a donné un aperçu de la manière dont le projet Landscapes and Environmental Agility across the Nation vise à atténuer le changement climatique en catalysant le changement de système pour plus de 200 communautés à travers trois paysages dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
L’eau comme connecteur en Bolivie
Visant à améliorer la sécurité de l’eau pour 120 000 personnes dans les communautés vulnérables des basses terres forestières de Bolivie, Miriam Seeman a expliqué comment ce projet travaille à renforcer les structures de gouvernance de l’eau et du climat, à développer des mécanismes financiers et à promouvoir des modèles d’entreprise durables, en mettant l’accent sur l’innovation technologique.
Amorce de conversation
Nous avons commencé notre session sur le climat du GLF par des sondages auprès du public pour savoir si les institutions mondiales étaient perçues comme adaptées à la lutte contre le changement climatique, et si la justice sociale était un ingrédient nécessaire au changement climatique.
Les résultats sont mitigés et la conversation assurée est très variée. Regardez la vidéo et participez à la conversation sur notre forum.
PUBLICATION EN VEDETTE
Guide pratique de la gestion intégrée du paysage
Vous voulez un guide d’étude sur les coulisses d’ILM ? Un guide pratique actualisé de la gestion intégrée du paysage ? Dans le but de fournir un « processus conceptuel générique, adaptable au niveau local, et des conseils pratiques pour la mise en œuvre de la GIP », les auteurs de ce guide et du Guide des outils de gestion qui l’accompagne visent à faciliter le processus d’accord sur une vision et une stratégie partagées du paysage.
👏 Nous disons bravo à 1000 paysages pour 1 milliard de personnes.
👉 Qu’en pensez-vous ? Dites-le nous dans le Forum.
Nous sommes fermement convaincus que les approches intégrées des paysages peuvent apporter une contribution significative à la réduction des défis interconnectés du bien-être humain, du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la dégradation des sols.
Chantal Marijnssen, chef d’unité pour l’environnement et les ressources naturelles durables à la DG INTPA de la Commission européenne
La gestion intégrée du paysage (GIP) fait partie intégrante des programmes ambitieux de l’Union européenne (UE) pour l’après-2020 en matière de biodiversité et de systèmes alimentaires, ainsi que de son engagement envers l’Accord de Paris et les Objectifs de développement durable. Les approches GIP facilitent en outre une relance verte inclusive compatible avec le Green Deal de l’UE. En 2019, l’UE a lancé le programme quinquennal « Paysages pour notre avenir », qui soutient désormais 22 projets GIP, couvrant 19 pays et 3 sous-régions du Sud.