Jamaica

Un chemin jamaïcain des collines à l’océan (H2O)

Partners

Partenaires : L’Institut de planification de la Jamaïque (PIOJ), le ministère de l’agriculture et de la pêche (Division des jardins publics et Autorité de développement agricole rural) et l’Agence nationale de l’environnement et de la planification.

Domaines thématiques clés

Le projet H2O permettra de réduire la vulnérabilité des écosystèmes jamaïcains, des collines à l’océan, conformément aux principes directeurs de la gestion intégrée du paysage. Il améliorera également la résilience des communautés au sein des bassins versants ciblés afin de résister aux effets néfastes du changement climatique.

Défis

L’économie de la Jamaïque est dominée par le secteur des services, principalement le tourisme, et dépend fortement des ressources naturelles de l’île. Le pays est l’un des plus grands producteurs de bauxite et d’alumine au monde. Cependant, l’exploitation minière contribue à la déforestation, à l’érosion des sols et à la pollution de l’eau. Bien que l’agriculture ne représente qu’une faible proportion du produit intérieur brut, elle emploie environ 15 % de la population active. Les principales cultures d’exportation sont le sucre, les bananes et le café. Le secteur est dominé par les petits cultivateurs de cultures de rente et est très vulnérable aux événements hydrométéorologiques, notamment la sécheresse, les précipitations excessives et les ouragans, qui ont été exacerbés par le changement climatique.

La flore et la faune diversifiées de la Jamaïque sont confrontées à des menaces anthropiques et naturelles, notamment l’étalement urbain, la gestion insuffisante des déchets, la déforestation généralisée et le changement climatique. Ces problèmes sont exacerbés par la faible mise en œuvre des lois et des politiques environnementales. Le pays est très vulnérable aux effets du changement climatique en raison de sa situation géographique et de sa topographie. Il devrait connaître des ouragans plus fréquents et plus intenses, des inondations, des sécheresses, ainsi qu’une élévation du niveau de la mer, des ondes de tempête et une intrusion saline dans les zones côtières.

Objectif

Accroître la résilience au changement climatique et réduire la pauvreté grâce à une approche intégrée et durable de la gestion du paysage dans trois unités de gestion de bassins versants sélectionnées.

Paysages

La Jamaïque est la troisième plus grande île des Caraïbes, avec une superficie d’environ 10 991 kilomètres carrés. Son climat tropical et son intérieur montagneux abritent divers écosystèmes terrestres, marins/côtiers et d’eau douce, notamment des forêts calcaires, des forêts tropicales, des zones boisées riveraines, des zones humides et des récifs coralliens. Le pays possède une riche biodiversité, marquée par un fort endémisme des espèces. La Jamaïque a été classée cinquième parmi les nations insulaires en fonction du nombre de plantes endémiques. Le taux d’endémisme est également élevé pour les espèces animales, notamment les reptiles, les amphibiens, les escargots, les crabes terrestres et les oiseaux terrestres. Plus de 800 espèces de plantes à fleurs sont endémiques à la Jamaïque, ainsi que plus de 20 espèces d’oiseaux. Malgré cette biodiversité, moins de 10 % de la forêt naturelle de la Jamaïque reste intacte. Au milieu des années 1990, le pays affichait l’un des taux de déforestation les plus élevés au monde. La dernière évaluation des forêts montre une augmentation de la couverture forestière depuis cette époque. Environ 40 % (439 938 hectares) de l’île sont classés comme forêts, soit une augmentation de 10 % par rapport au milieu des années 1990. Cette augmentation est attribuable à la croissance des forêts secondaires (ruinées), qui sont moins vierges que les forêts primaires non perturbées.

Approcher

Le projet H2O vise à réduire la vulnérabilité des écosystèmes et des communautés jamaïcaines aux impacts du changement climatique tout en atténuant la pauvreté par la mise en œuvre d’une approche de gestion intégrée du paysage dans trois unités principales de gestion des bassins versants (UGV). Il s’agit de l’UGF Wagwater (St. Mary), de l’UGF Rio Nuevo (St. Ann) et de l’UGF Rio Bueno/White River (St. Ann et Trelawny). Cela contribuera à renforcer la résilience en luttant contre la dégradation des sols, la sédimentation marine, l’érosion des sols et la pollution des rivières.

Actions spécifiques

Les activités du projet comprennent : (i) la mise en œuvre de programmes de gestion intégrée et durable du paysage dans trois bassins versants dégradés, impliquant la bio-ingénierie, la restauration et l’imperméabilisation du climat, ainsi que le développement de systèmes agricoles durables pour renforcer la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance agricoles ; (ii) la restauration et la préservation des zones humides, y compris l’élimination des déchets solides et l’installation de systèmes avancés de surveillance de l’eau ; et (iii) sensibiliser le public à la gestion intégrée et durable du paysage en formant les agriculteurs et le personnel des agences gouvernementales à la bio-ingénierie et aux techniques agricoles résistantes au climat.

Contacts

  • Camille Wildman, chef de projet, cwildman@pioj.gov.jm
  • Dianne Davis, directrice principale, ddavis@pioj.gov.jm
    Division de la gestion de la coopération extérieure, Planning Institute of Jamaica

Plus d’informations

Dianne Davis, directrice principale, ddavis@pioj.gov.jm
Division de la gestion de la coopération extérieure, Planning Institute of Jamaica