Organization of Eastern Caribbean States
Approches intégrées du paysage et investissements dans la gestion durable des terres dans l’Organisation des États des Caraïbes orientales (OECO)
Membres de l’Organisation des États des Caraïbes orientales :
- Anguilla
- Antigua et Barbuda
- Îles Vierges britanniques
- Dominique
- Grenade
- Guadeloupe
- Martinique
- Montserrat
- Sainte-Lucie
- Saint-Kitts-et-Nevis
- Saint-Vincent-et-les-Grenadines
Partenaires : États membres et agences nationales concernées, CARICOM, autres organisations et OSC.
Domaines thématiques clés
Le projet abordera une variété de défis spécifiques dans ses États membres. Les activités comprennent la planification et le développement du secteur agricole, l’agroforesterie et les approches basées sur les écosystèmes pour la sécurité de l’eau et de l’alimentation, la gestion intégrée des bassins versants pour réduire la dégradation des terres, la restauration des écosystèmes et de la biodiversité et le développement de produits d’écotourisme.
Défis
Depuis le déclin des industries de la banane et du sucre, qui avaient protégé les sols contre l’érosion grâce à la couverture végétale, les États membres de l’Organisation des États des Caraïbes orientales ont souffert de la dégradation des sols. Cela contribue à la perte de biodiversité et à une vulnérabilité accrue aux inondations et aux glissements de terrain. La région est également très vulnérable aux effets du changement climatique, notamment à l’élévation du niveau de la mer et à l’intensification des tempêtes tropicales et des ouragans. Ces catastrophes démontrent la nécessité de renforcer la résilience par des mesures d’atténuation et d’adaptation.
Objectif
Préserver les écosystèmes et les services écosystémiques, renforcer la sécurité alimentaire et améliorer l’atténuation du changement climatique et l’adaptation à celui-ci par une gestion durable du paysage.
Paysages
Les États membres de l’Organisation des États des Caraïbes orientales forment un archipel continu de 11 petites nations, territoires et départements insulaires dans les Petites Antilles des Caraïbes. La plupart des îles sont montagneuses en raison de leur origine volcanique, avec une gamme diversifiée d’écosystèmes terrestres et marins, notamment des récifs coralliens, des mangroves, des forêts et des broussailles. Sept des onze États membres ont une superficie totale inférieure à 500 kilomètres carrés. Historiquement dominée par les industries de la banane et du sucre, la région dépend aujourd’hui du tourisme et de l’hospitalité comme pilier de son économie. Certains États membres tirent également une grande partie de leur produit intérieur brut des services financiers. En raison de leur petite taille et de leur forte densité de population, les îles dépendent fortement des importations de denrées alimentaires, de combustibles fossiles et de matières premières, ce qui les rend vulnérables aux chocs extérieurs et aux catastrophes naturelles, comme l’ont montré les ravages causés par les ouragans Irma et Maria en 2017, ainsi que la pandémie de COVID-19.
Approcher
Le projet vise à renforcer la gestion durable des terres dans les États membres de l’Organisation des États des Caraïbes orientales par des approches intégrées du paysage. Il a trois objectifs principaux : (i) d’améliorer la gestion des ressources naturelles, (ii) de renforcer l’atténuation du changement climatique et l’adaptation à celui-ci, et (iii) atteindre la sécurité alimentaire par une agriculture durable. Pour atteindre ces objectifs, le projet contribuera au développement d’une agriculture durable et respectueuse du climat et favorisera les approches intersectorielles de la planification et de la gestion de l’utilisation des terres.
Actions spécifiques
Le projet comporte trois résultats principaux : (i) tester sur le terrain une série d’initiatives qui concilient les différentes utilisations des sols dans un paysage en équilibrant les considérations économiques, sociales et biophysiques. Ces initiatives viseront des défis tels que l’adaptation au changement climatique, la restauration des écosystèmes, la dégradation des sols, la sécheresse et la pollution ; (ii) promouvoir l’amélioration des systèmes de gouvernance et de gestion des terres en renforçant la coopération intersectorielle et en facilitant la participation des parties prenantes locales aux décisions relatives aux terres ; et (iii) renforcer les capacités des acteurs et des institutions pour une gestion durable du paysage. Il s’agit notamment de renforcer les connaissances, les outils et l’engagement pour établir des partenariats entre les institutions gouvernementales, le secteur privé et la société civile.
Contact
Cornelius Isaac – Cornelius.isaac@oecs.int