Kenya

pRogramme de productivité des services écosystémiques des parcours du Kenya (RangER)

Lead organization

Partners

Organisations principales : Northern Rangeland Trust, Kenya
Partenaires : Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology, Kenya ; World Agroforestry ; Community Safety Initiative, Kenya ; E4Impact Foundation, Kenya ; Baringo, Laikipia, Isiolo and Samburu county governments, Kenya.

Domaines thématiques clés

Le programme RangER vise à adopter une approche intégrée du paysage dans les quatre comtés constituant la zone du Triangle d’Amaya au Kenya : Laikipia, Baringo, Samburu et Isiolo. Le programme vise à améliorer la productivité des services écosystémiques fournis par les pâturages dans les comtés du Triangle d’Amaya par le biais d’investissements dans des ressources alimentaires adaptées au climat, un éventail de moyens de subsistance basés sur les ressources naturelles et les arbres et la faune adaptés au climat, et par le renforcement des capacités des comtés du Triangle d’Amaya en matière de gouvernance, de paix et de sécurité pour la faune et les personnes. Ces actions se traduiront par de multiples avantages, notamment : l’amélioration du bien-être de l’homme et du bétail, le renforcement de la connectivité écologique et la conservation de la biodiversité, la restauration des écosystèmes, l’atténuation du changement climatique et l’adaptation à celui-ci, ainsi que l’amélioration de la résilience des communautés locales, de la biodiversité et des écosystèmes aux chocs climatiques.

Défis

Les communautés sont de plus en plus exposées à la sécheresse, aux maladies du bétail et aux conflits liés à la raréfaction des ressources en pâturages causée par les extrêmes climatiques. Les sécheresses entraînent une pénurie de pâturages et provoquent l’assèchement ou le rétrécissement des sources d’eau, obligeant les éleveurs à migrer vers les comtés adjacents à la recherche d’eau et de pâturages. Cela entraîne régulièrement des conflits, la destruction de biens et la perte de vies humaines, le braconnage et le trafic d’animaux sauvages. La diminution de la biodiversité et la pression exercée sur les fragiles écosystèmes arides entraînent une dégradation des sols.

Objectif

Aider le Kenya à éradiquer la pauvreté en améliorant la productivité des services écosystémiques fournis par les pâturages pour l’alimentation humaine et animale, ainsi que pour la sécurité des hommes et des animaux sauvages dans les comtés du Triangle d’Amaya au Kenya.

Paysages

Le Triangle d’Amaya est une mosaïque de prairies de savane, de zones arbustives et de zones boisées au nord du Mont Kenya, dans quatre comtés arides et semi-arides : Baringo, Laikipia, Samburu et Isiolo. Des couloirs de pâturage essentiels pour la faune sauvage et les éleveurs relient les comtés au niveau du paysage, le bétail et la faune sauvage transitant vers la chaîne de montagnes des Aberdares au sud-ouest et le mont Kenya à l’est, en particulier pendant les années de sécheresse. Les communautés pastorales traditionnelles de la région font partie des groupes les plus marginalisés et les moins bien desservis du Kenya. Elles vivent dans un paysage très dégradé et sont confrontées à des niveaux élevés de pauvreté et aux menaces des conflits. La région abrite des ranchs privés et communautaires qui soutiennent à la fois la production de bétail et la conservation de la faune. Les changements croissants dans l’utilisation des terres, qui s’éloignent des parcours pastoraux au profit de la production agricole et de l’habitat, ont entraîné des groupes de problèmes liés à l’insécurité, aux conflits pour les ressources, à la pauvreté, à l’insécurité alimentaire, à l’exclusion sociale et à la grave dégradation des ressources naturelles. Les sécheresses fréquentes et le changement climatique, associés à la croissance de la population humaine et du bétail, ont exacerbé cette situation.

Approcher

Des conservatoires communautaires seront créés, étendus ou renforcés en partenariat avec les communautés et les administrations locales des comtés. Le transfert de la responsabilité de la gouvernance aux communautés locales leur permettra de trouver des solutions pour sécuriser durablement les zones sous tension, et de faciliter l’accès à l’eau, à l’éducation, aux soins de santé et au développement économique, améliorant ainsi les moyens de subsistance locaux. L’approche participative de la gestion des terres appartenant à la communauté vise à assurer une forte adhésion et une véritable appropriation par toutes les parties prenantes afin de garantir une gestion durable des écosystèmes.

Actions spécifiques

Le modèle de conservation communautaire, fondé sur la reconnaissance légale de la conservation de la faune sauvage en tant qu’utilisation des terres et lié au tourisme, sera approfondi et étendu dans le cadre de l’augmentation des sources de revenus pour les communautés locales. Un soutien sera apporté pour renforcer le secrétariat et les mécanismes de gouvernance de l’initiative du Triangle d’Amaya, et les efforts transfrontaliers de paix et de réconciliation seront renforcés par des formations et des stratégies de résolution des conflits.

Les communautés seront aidées à cartographier les points chauds dégradés à l’aide de techniques SIG afin d’identifier les options de restauration ou de production de fourrage ; à créer des zones de faune et de bétail transfrontalières et multiethniques contiguës à d’autres conservatoires communautaires pour des systèmes d’alimentation et de subsistance résilients au climat et écologiquement durables ; et à contrôler les espèces envahissantes.

Les communautés seront également initiées à différentes options d’agroforesterie et de boisement afin d’augmenter la sécurité alimentaire, y compris les investissements basés sur les arbres (tels que les aloès et la production de miel et d’arbres fruitiers). Des opportunités de diversification des moyens de subsistance à partir des ressources naturelles seront créées et développées grâce à la formation aux compétences entrepreneuriales.

Contact

Aloïse Naitira
Responsable du programme RangER
Tél : +254 (0) 723 282 281
aloise.naitira@nrt-kenya.org
Skype : aloise.naitira
www.nrt-kenya.org

Plus d’informations

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