
L’une des sessions de notre récent sommet mondial s’est penchée sur la question du pouvoir au sein de La gestion intégrée des paysages. Comme nous le savons, la dynamique du pouvoir entre différents groupes, y compris les sexes, les ethnies, les niveaux d’éducation et les professions, a un impact significatif sur l’utilisation des terres. Je résume ici les principaux points de cette excellente session.
↔️ Ces interactions contribuent à façonner le paysage que nous voyons.
⭕️ 𝐀𝐠𝐞𝐧𝐜𝐲⭕️ En tant qu’acteurs du paysage, nous devons reconnaître notre propre rôle et décider de lutter contre les inégalités ou de rester des observateurs passifs.
La session a exploré trois stratégies clés pour l’autonomisation.
1️⃣ Identifier les parties prenantes et comprendre leurs sources de pouvoir, à l’aide d’outils tels que la matrice pouvoir/influence et la cartographie des réseaux.
Une matrice pouvoir/influence est une méthode classique pour trier les acteurs d’un système et les associer à des dimensions de pouvoir, d’intérêt et d’attitude, ce qui aide à naviguer dans les complexités d’un système social. (Lisez l’article « Making Sense of Stakeholder Mapping » (Donner un sens à la cartographie des parties prenantes) ici)
🛠 Une méthode que nous avons utilisée dans le cadre du programme Landscapes For Our Future est la cartographie en réseau. Il s’agit d’un exercice très participatif qui permet de comprendre les niveaux d’influence et de visualiser le pouvoir entre les acteurs, ce qui aide à diagnostiquer le paysage politique. (Pour en savoir plus sur la cartographie des réseaux , cliquez ici)

2️⃣ Reconnaître les disparités de pouvoir et l’absence de voix.
3️⃣ Favoriser l’autonomisation grâce à des approches et des stratégies adaptées, notamment la formation, les espaces sécurisés, les alliances, l’accès aux ressources et les droits, tels que les droits juridiques ou culturels, qui ont été historiquement refusés (par exemple, les droits fonciers des femmes).
Donner du pouvoir aux autres signifie leur donner une voix, améliorer la visibilité et encourager l’innovation et la diversité. Il s’agit de créer intentionnellement des espaces sûrs et d’utiliser le leadership spatial pour amplifier les voix des personnes marginalisées.
❓ Une question cruciale persiste : Comment impliquer les acteurs puissants dans les discussions sur le changement du statu quo, en particulier ceux qui peuvent résister à un tel changement et risquent de perdre du pouvoir ?
📓 Lisez l’article « Pouvoir, politique et participation : Naming the non-technical in multi-stakeholder processes » ici.
📝 Lisez l’article « Navigating power imbalances in landscape governance : a network and influence analysis in southern Zambia » ici.
