Partenaire : CIFOR

Domaines thématiques clés

i. encourager et améliorer durablement la production agricole, halieutique et forestière par le biais de la formation, de la recherche appliquée et de la diffusion de bonnes pratiques, au profit et pour le développement socio-économique des populations rurales autour de la réserve de biosphère de Yangambi.
ii. atténuer la déforestation des écosystèmes naturels, l’une des principales causes du changement climatique au niveau mondial, et augmenter la séquestration du_CO2 par des actions de protection, de restauration, d’amélioration et de gestion durable des ressources naturelles dans et autour de la zone.
iii. renforcer les efforts d’aménagement du territoire et l’engagement des élus locaux dans l’approche paysagère, en utilisant l’effet « pilote » pour étendre le projet NPC à d’autres zones de la province (voire à des zones aux caractéristiques similaires dans d’autres provinces).
Ceux-ci sont inextricablement liés au sein du paysage de Yangambi.

Défis

Qu’il s’agisse de la production de fruits et légumes, de poisson, de viande, d’épices ou de produits tels que le riz, le niébé, le manioc ou la banane plantain, les secteurs agroalimentaires nécessitent une restructuration et des améliorations, de la production au consommateur final – notamment pour les consommateurs urbains de Kisangani. La productivité du paysage ne peut être améliorée que par le développement de la valeur ajoutée et le soutien aux exigences de production améliorées, telles que la capacité énergétique.

Objectif

L’objectif général est de convertir le paysage largement dégradé et improductif de Yangambi (en périphérie d’une zone protégée et à proximité d’un grand centre urbain) en un pôle de développement durable basé sur la conservation, le développement des secteurs agricole et agroforestier, et la production forestière et d’énergie renouvelable.

Approcher

Le projet intègre une triple approche :
i) une stratégie vers l’agriculture sédentaire et la reforestation
ii) une stratégie de développement des secteurs productifs
iii) une stratégie pour l’énergie durable.

Le projet vise à assurer la sécurité alimentaire, la substitution de l’agriculture sur brûlis, la productivité des actifs fonciers, ainsi que la viabilité économique et l’amélioration de la qualité de vie des ménages grâce à la valeur ajoutée.

Actions spécifiques

Le projet vise à développer 2 100 ha de plantations agroforestières et de biomasse, créant ainsi un puits de carbone de 250 000 tonnes, 600 emplois verts, dont 64 % pour les femmes, et environ 40 petites et moyennes entreprises. À long terme, l’intensification de l’agriculture couvrira une superficie de 12 000 ha. Le projet vise également à établir et à renforcer la gouvernance forestière locale en utilisant une approche combinée de foresterie communautaire et de soutien à l’exploitation artisanale légale, à partir de laquelle le bois sera transformé et séché. L’installation d’une centrale électrique à biomasse renforcera les capacités locales de production d’énergie renouvelable et permettra, une fois achevée, d’éviter l’émission de 47 000 tonnes de_CO2 par an.